avril 5, 2022• byAline Bunod
« Un jour ils vont tous se rendre compte que je ne suis pas au niveau⊠» « On mâa confiĂ© un gros projet mais je n’y suis pour rien, c’est parce que j’ai de la chance », « ne me fĂ©licitez pas, câest avant tout un succĂšs dâĂ©quipe ! »… si vous avez dĂ©jĂ Ă©noncĂ© ce genre de petites phrases au travail, comme la plupart de mes clients, il y a des chances pour que vous souffriez du « syndrome de lâimposteur ». đ€
 « En finir avec le syndrome de lâimposteur demande une acceptation de soi inconditionnelle, peu importe vos succĂšs et vos Ă©checs, commente KĂ©vin Chassangre. Comme tout le monde, vous avez le droit Ă lâerreur. » On oublie donc les sentences gĂ©nĂ©rales du type « Je suis nul(le) » pour essayer de trouver un juste Ă©quilibre et apporter des nuances. Au lieu de travailler frĂ©nĂ©tiquement lors d’une pĂ©riode de transition, efforcez-vous, au contraire de vous dĂ©tacher de la pression « Le syndrome de lâimposteur a une vertu, renchĂ©rit la sociologue BĂ©atrice Barbusse. Il favorise lâhumilitĂ© et pousse Ă la rigueur, Ă toujours donner le meilleur de soi. Mais, Ă la longue, câest vraiment usant. Il faut savoir garder les pieds sur terre, se souvenir dâoĂč lâon vient, pour ne pas tomber dans la facilitĂ©. Mais sans que cela devienne excessif et Ă©puisant. »
Ă propos de lâAuteure: Aline Bunod
DerniĂšre modification: mai 19, 2022